L’atelier parisien Bad Winner vient de présenter une « moto vitrine » qui regroupe tout un tas pièces et accessoires «plug & play» (« à boulonner ») pour customiser une Royal Enfield 650 Continental GT ou Interceptor.
Royal Enfield 650 Twin : une candidate idéale pour une customisation
Très fiable, gironde et bien construite, il ne manque à la néo-rétro anglo-indienne que des périphériques de qualité et quelques Watts supplémentaires pour réaliser un sans faute. On ne jouera pas les fines bouches, car elle est proposée dès 6 990 €. Ce prix ultra compétitif laisse un petit matelas financier qui permettra de la personnaliser à son grès.
Cette moto sortie en 2018 commence à avoir son « écosystème » de pièces dédiées comme un kit Big Bore de 865 cm3 et des arbres à cames performance de chez S&S Cycle qui lui permettent d’avoir les perf d’une Ducati Monster 900 des années 90.
Royal Enfield 650 Bad Winner
Bad Winner lance un programme de personnalisation autour des 650 Continental et Interceptor. La moto de démonstration adopte un look Bratstyle, un style imaginé par le Japonais Go Takamine, fondateur de l’atelier tokyoïte au nom éponyme. Tout comme un café racer ou un bobber, une bratstyle est une moto réduite à l’essentiel, mais qui conserve un certain confort grâce à un large guidon et des commandes aux pieds standards.
L’avant de la Royal Enfield 650 a été épuré
L’atelier parisien propose donc un guidon Streetbar Renthal qui reçoit six boutons-poussoirs gérés par un boîtier électronique se connectant directement au faisceau électrique.
Pour épurer la Royal Enfield 650, un discret compteur Tiny Speedo Motogadget fait son apparition accompagné de rétroviseurs Oberon Performance.
Le phare avant cède sa place à un élément à LED Koso modèle Thunderbolt placé dans un cuvelage créé par Bad Winner. Les supports de phares également conçus en interne intègrent de discrets clignotants à LED.
L’arrière
Le « plug and play » a tout de même ses limites ! Le propriétaire de Royal Enfield 650 bicylindre devra tronçonner la boucle arrière du cadre de 5 cm pour installer le nouveau support de selle. Cette dernière, faite main, peut être recouverte de similicuir ou en cuir véritable. On retrouve à l’arrière aussi un éclairage à LED.
Le bicylindre vertical de 650 cm3 libéré
Il va s’en dire, la Royal Enfield 650 n’a pas la «gouache» d’une Ducati Panigale avec 47,5 ch et 52.3 Nm de couple max.. Bad Winners propose donc un « stage 1 » qui améliore le rendement moteur du Twin sans grever la fiabilité.
Il est composé des pièces suivante : filtre à air à gros débit S&S, boîtier d’injection Power Commander V avec une cartographie optimisée et au choix des embouts S&S, Spark ou un 2 en 1 également de chez S&S.
Une partie-cycle optimisée
Avouons-le, la fourche d’origine fait parfaitement son travail à vitesse quasi légale, mais lorsqu’on attaque, elle atteint ses limites. Bad Winner propose un kit permettant d’améliorer la partie-cycle comprenant un kit interne complet YSS pour la fourche de 41 mm et des combinés Bitubo ou YSS Nitro (classiques ou à bonbonnes séparées).
Il est possible d’acquérir les pièces et accessoires montées sur la Royal Enfield présentées individuellement ou en kits : ensemble avant, selle et support, suspensions et stage 1 ou le tout. Les pièces sont disponibles sur la boutique en ligne de Bad Winners.
Encore un énième retour de la selle plate « baguette de pain écrasée ». Inconfortable et moche, c’est vraiment la double peine. Dommage, le reste est sympa.
Moi non plus, je ne suis pas amateur de ces selles « pont d’envol d’un porte-avion ». Libre à toi de piocher dans le kit Bad Winner, ce qu’il te plait et d’aller voir ailleurs pour la selle. Il y a désormais beaucoup de pièces pour customiser à sa sauce une Royal Enfield Twin.