Créée en 1970 par Joe Teresi, Mil Blair et Lou Kinzey, le magazine Easyriders reprenait l’état d’esprit du film éponyme avec la bénédiction de Fonda et Hopper.
Le premier numéro d’Easyriders est sorti en juin 1971 dans un pays au bord de l’insurrection en raison de la guerre du Vietnam et peu avant le scandale du Watergate.
Il faisait la part belle aux choppers « purs et durs » et à la contre-culture née des années flower power. Il véhiculait un état d’esprit libertaire et irrévérencieux.
En 2019, son propriétaire historique, Joe Teresi, revend le titre à un entrepreneur aux reins solides.
Une nouvelle équipe est formée et est chargée de redynamiser le canard et de lui insuffler une nouvelle ligne éditoriale plus en adéquation avec l’air du temps bâtie autour de trois piliers : Liberté, Indépendance et Passion.
Cette institution du monde de la presse moto qui fête son demi-siècle d’existence abandonne donc le « tout chopper ».
Le magasine Easyriders s’ouvre à des courants plus actuels de la custom culture comme les café racers ou les flat trackers pour n’en citer que deux.
Cette nouvelle mouture lancée en janvier 2020 se veut plus « objet trendy » et ne s’interdira pas de parler de voyage, de design et de divertissements.
Le magazine d’un plus grand format a une parution trimestrielle. Cette refonte du magazine iconique de la chopper culture se veut très ambitieuse avec des articles plus fouillés et des photos de grande qualité.
Ce nouveau Easyriders s’ouvre en première de couverture par la photo pleine face en noir et blanc de l’acteur Norman Reedus photographié par Brian Bowen. Le ton est donné avec l’acteur le plus badass du moment qui manie un chopper Triumph à nul autre pareil.
Un côté sexy, sans quoi Easyriders ne serait pas Easyriders, mais plus connoté glamour perdure avec dans le numéro de janvier 2020, le top-modèle Erin Wasson.
Nous ne savons pas à l’heure où nous écrivons ces lignes si ce magazine sera distribué en français.