Brixton Cromwell 1200 : la grosse néo-rétro sous les 10 000 €

En Autriche, il y a KTM et il faut désormais compter avec KSR.  La firme de Krems, non loin de Vienne, vient de dévoiler son premier gros cube : la Brixton Cromwell 1200. KSR ne cache pas le fait de concevoir ses machines en Autriche et de les faire assembler en Asie. D’ailleurs, Triumph fait de même et propose des deux-roues fiables à la finition soignée.

Brixton Cromwell 1200

Cette moto, baptisée Brixton Cromwell 1200, avait été la grande surprise de l’EICMA 2015. Très certainement pour des raisons liées à la pandémie de la Covid et au développement d’un tout nouveau bicylindre, nous n’en entendions plus parler.

La version de série déboule donc en cette fin d’année 2022 afin de bousculer le jeu ou le « game » parmi les motos néo-rétro et café racer. Nous y reviendrons dans la conclusion. Les items néo-rétro sont tous convoqués : jantes à rayons, réservoir rondouillard, selle plate, etc.

Le bicylindre vertical de la Brixton Cromwell 1200

 bicylindre vertical de la Brixton Cromwell 1200

La Cromwell 1200 dispose d’un bicylindre en ligne à refroidissement liquide cubant 1222 cm3. Il produit 83 chevaux à 6 550 tr/min et 108 Nm dès 3 100 tr/min. L’alimentation de ce moteur coupleux est confiée à une injection Magnetti Marelli agissant sur des corps d’injecteurs Dell’Orto.

Spécifités mécaniques :

  • Cylindrée : 1222 cm3 ;
  • Simple arbre à cames en tête (SOHC) ;
  • Côté moteur (alésage : 98,6mm x course : 80 mm) ;
  • Deux lignes d’échappement en acier inoxydable ;
  • 6 vitesses.

La Brixton Cromwell 1200 : une moto néo-rétro bien équipée

Niveau équipement, le motard européen ne sera pas dépaysé par la grosse cylindrée créée par KSR. Nous retrouvons :

  • Une paire d’amortisseurs KYB ;
  • Un freinage NISSIN accouplé à un ABS Bosch ;
  • Phares et clignotants à LED ;
  • Compteur rond TFT ;
  • Une monte pneumatique Pirelli (avant : 100/90R18 et arrière :150/70R17).

Niveau électronique, la Brixton Cromwell 1200 dispose malgré son look vintage d’un package électronique conséquent :

  • Régulateur de vitesse ;
  • 2 modes de conduite (ECO & Sport) ;
  • Système de gestion de la poignée des gaz « Ride By Wire » ;
  • Anti-patinage.

Cette moto plutôt basse (800 mm de hauteur de selle) sera disponible en trois coloris. La Brixton Cromwell 1200 dispose qui plus est d’une garantie de 3 ans. Ce dernier argument devrait convaincre les motards frileux en matière de nouvelle marque ou proposition.

L’avis de la rédaction

Brixton Cromwell 1200

Le point fort de ce roadster est incontestablement son rapport prix/prestation sans équivalent dans le segment des grosses néo-rétro. En effet, cette moto est proposée dès 9 999 € auquel il faudra ajouter 204 € de frais de mise en route.

Naturellement par son propos et son nom « so british », cette grosse cylindrée néo-vintage nous oblige à évoquer la gamme Modern Classic de Triumph. La Triumph Bonneville T120 propose des prestations moteur identiques (80 ch et 105 Nm) à la Brixton Cromwell 1200 mais au prix de 13 595 € : ouïe !

Voilà qui devrait provoquer quelques séances de brainstorming (« bifton versus blason ») pour le motard en quête d’une nouvelle monture pour 2023…

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Laurent Blasco-Calmels

Laurent, passionné par les belles mécaniques en tous genres & curieux des nouvelles technologies. Ex journaliste & auteurs de plusieurs livres bien avant que cela soit "trendy".

2 réflexions au sujet de “Brixton Cromwell 1200 : la grosse néo-rétro sous les 10 000 €”

  1. J’ignorais tout de cette moto…
    Je fais partie des motards « aigris » puisque j’ai déboursé 4000€ de plus pour mon thruxton 😉
    Les 2 m’ont l’air strictement identiques !
    Il y a manifestement eu quelques infidélités du côté de la Thaïlande. C’est le risque de la délocalisation 🙁
    Excellent blog encore une fois

  2. Merci pour retour ! Cela fait grand plaisir.
    La Thaïlande est devenue un hot spot en matière d’usine moto. Même Harley y fait construire
    les modèles destinés à l’Europe. Le mythe en prend un coup mais les actionnaires doivent être aux anges…
    Grand V, Laurent

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